logo du musée Vie d\'antan

En juillet et août 2024, le musée est ouvert
tous les jours de 9 à 12 et de 14 à 18 heures
Le restaurant l'Auberge du Charron, à proximité du musée, est ouvert tous les jours sauf les mardi et mercredi.




la dictée du certif

Visite virtuelle du musée : Partie habitation
Partie village
Partie tracteurs

Voir en page Chronique Le repas du soir.
Voir en page Chronique Jeu de tarot à la veillée.
Voir en page Chronique la première remise en marche d'une machine à copier.
Voir en page Chronique la chronique de Charles : les moteurs Bernard.
Voir en page Chronique la chronique de Charles : l'autofaucheuse Kiva.
Voir en page Chronique la chronique de Charles : le dernier tracteur de la SFV.
Voir en page Chronique la chronique de Charles : le tracteur Labourier allongé.
Voir en page Chronique la chronique de Charles : le tracteur Case.
Voir en page Chronique la chronique de Charles : le miroir aux alouettes.
Voir en page Chronique la chronique de Charles : la Fourmi.
Voir en page Chronique la dictée du certif.

Le jeu du puzzle a été gagné. Voir en page Puzzle

Les sabots

Collection de sabots
"T'es pas plus intelligent que mon sabot", me disait ma tante il y a déjà bien longtemps, mais je n'avais pas les 2 pieds dans le même sabot ! Hors ces expressions, les sabots étaient peu utilisés dans le Haut-Doubs, sauf pour les travaux d'écurie. Probablement à cause de la neige en hiver, on préferait les brodequins. C'est pourtant au Musée Vie d'Antan qu'a trouvé refuge l'ancienne saboterie de Saillenard, un bourg de Saône-et-Loire proche de Lons-le-Saunier. Cette saboterie, créée en 1910 par Louis Soulage, employa jusqu'à 8 ouvriers pour la fabrication de sabots et de galoches pendant la seconde guerre mondiale. Elle ferma ses portes dans les années 50. Actuellement, il ne reste qu'une saboterie en activité en Franche-Comté. La machine de taillage et les outils de cet atelier sont en cours de remise en état au Musée Vie D'autan.
Voir ci-dessous la réalisation du premier sabot au musée.
Scie $agrave; ruban de la saboterieé
exterieur de l'atelier
atelier

Arrivée au musée de 4 tracteurs Labourier qui vont y retrouver une seconde jeunesse.


Un long chemin...

stèle en construction
C'était un rouleau compresseur, on disait simplement cylindre, des années 50. Il était équipé d'un moteur 2 cylindres à gasoil Cérès, avec démarrage par bouteille d'air comprimé, fabriqué à Bar-sur-Aube. Pendant 40 ans environ, il a compressé des pierres sur les chemins de Montlebon, comme on le voit sur la photo des années 50.
Les 203 Peugeot, les Dynas Panhard, les Tractions Citroën, les 4 chevaux Renault s'en souviennent encore. Et puis est venu l'enrobé sur nos routes, alors il s'est réfugié au musée Vie d'antan où il coulait des jours paisibles jusqu'à cette nuit du 15 au 16 mars 2015 où tout a brĂ»lé.
Il ne restait guère que les roues qui rouillaient un peu près du musée. C'est le coronavirus, si j'ose le dire, qui l'aura réveillé. Il vient d'être transformé en une stèle rappelant cet incendie, tout juste construite sur le parking du musée.
le musée après l'incendie
stèle en construction
stèle en construction
stèle en construction
stèle en construction

Un vélomoteur Peugeot type 55 GL arrive au musée

Vélomoteur Peugeot devant le musée
Le modèle 55 sort en 1946, équpé d'un moteur 2 temps de 125 cm3, il sera décliné en une dizaine de versions. Celui qui arrive au musée est équipé de 3 vitesses avec changement à la main sur le coté du réservoir, poignée tournante pour l'accélérateur, suspension à parallélogramme à l'avant, rigide à l'arrière, montée sur ressorts, échappement simple, pas d'avertisseur et de compteur kilométrique. C'est la moto (vélomoteur selon l'appelation Peugeot) robuste et populaire des années 1950, qui sera aussi la base d'un triporteur.
Vélomoteur Peugeot: détail

Arrivée d'un ″petit″ nouveau

un cylindre nouveau venuIl a fait les chemins dans la région de Maîche dans le Haut Doubs, peut être est-il descendu jusqu'à Saint Hippolyte (la côte était réputée dangereuse), c'est un mastodonte de 15 tonnes qui vient remplacé celui de Montlebon détruit lors de l'incendie du 16 mars 2015.

Il est resté longtemps abandonné à Maîche avant d'être racheté par un collectionneur de Besançon, qui vient de le céder au Musée Vie d'antan.

Il est équipé d'un moteur Baudoin 2 cylindres gasoil, avec bouteille d'air comprimé pour faciliter le démarrage. Il dispose de 2 manivelles, une de chaque coté. On voit sur la photo la bouteille d'air comprimé, la manivelle coté droit, et on aperçoit celle du coté gauche entre la roue avant et le châssis.
Il va maintenant être restauré.

Ces tracteurs qui ont remplacé les comtois

Beaucoup de tracteurs anciens sont rassemblés au rez de chaussée. Ce sont eux vue partielle de la collection de tracteursqui ont fini par remplacer les chevaux comtois pour les travaux des champs. Les tous premiers ont été construits à partir de vieilles automobiles transformées par des artisans des villages alentours, des vrais bijoux d'ingéniosité ! Ils viennent de part et d'autre de la frontière et tous ont été remis en état, ils fonctionnent, oui. Et puis la plupart des anciennes machines agricoles sont là ainsi que beaucoup d'outils de ferme, de bucheronnage, de laiterie. Les artisans n'ont pas été oubliés, par exemple le cordonnier avec son échoppe. Il y a même la classe d'une école primaire, avec ses pupitres de bois et ses cartes des colonies.

Une journée agréable bien remplie

* Une longue randonnée à ski le matin, entre le parking du musée et la frontière du Gardot en passant par la Saule, à peine 2 heures aller et retour dans un environnement magnifique de pâtures et de sapins,
auberge du Charron
* Retour à midi pour un déjeuner à l'Auberge du Charron qui jouxte le musée. Restaurant dans une belle ferme ancienne typique du Haut Doubs avec tuyé. Jambon fumé et saucisse de Morteau, un délice.
* Après midi, visite du musée. Les enfants découvrent un monde qu'il faut leur expliquer. "Papa, c'est quoi cet outil ? " Un grand moment de plaisir.

La fabrication du morbier

la fabrication du morbier Chaudron pour la confection du Morbier
La traite du matin des vaches ne donnait pas assez de lait pour produire un fromage complet.
Les fermiers faisaient alors cailler le lait et protégeait le caillé d'une couche de cendre et de suie pour le conserver jusqu'à la traite du soir.
Le fromage de Morbier bénéficie d'une AOP qui couvre une grande partie de la Franche-Comté (Doubs et Jura) , et quelques communes de l'Ain et de la Saône-et-Loire.
Il s'accorde avec les vins blancs du Jura (vin jaune, Savagnin, Crémant...) (avec modération ! ).